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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 17:28

 

Ouest-France-16-10-2011.jpg

 

Dani-le-16-10-2011-copie-1.jpgT-l-gr 15 Oct. 2011

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 10:53
 
Quelques titres de livres , autour des femmes en souffrance.

" Je suis complètement battue"de Eléonore Mercier aux Ed. POL, 2010
Une femme dresse la liste des premières phrases dites alors qu'elle est en entretien avec des femmes en situations de violences conjugales.

"Mercedes cabossée " de Hubert Ben Kemoun aux  Ed Thierry Magnier, 2010
Ca n'est pas une voiture mais une petite fille qui ne parle pas, elle souffre en silence de voir sa mère battue. Mais l'écrit va les sauver....
Ce livre est destiné aux enfants, Mercédes a 10 ans. Il est dur puisqu'il fait vivre une situation de violence, mais en même temps est très optimiste puisqu'il donne des solutions pour s'en sortit.
Les dernières lignes :
Elle serre fort la main de sa mère à moins que ce ne soit le contraire. Ca va aller maintenant, ça va aller.

"Le chœur des femmes" de Martin Winckler aux Ed POL ou en Folio
Magnifique témoignage d'un homme (médecin) qui sait parler et écouter les femmes...
Pas nouveau donc peut être déjà connu de beaucoup d'entre vous, mais pour celles qui ne l'ont pas encore croisé un gros coup de cœur de femme !

Bonnes lectures !

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 05:43

link

 

 

" Abus et dérapage" est le titre de la vidéo réalisée par des lycéens de St Joseph traitant du viol. Cette vidéo a été primée!

L'abri côtier-Urgences femmes a participé à cette réalisation.

Cliquer sur link en début d'article..... 

 

Bravo à ces jeunes lycéennes!

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 17:22

Merci au « Canard enchaîné » d'avoir lu pour nous les ouvrages publiés par le judoka et aujourd'hui député UMP des Yvelines, David Douillet. Sous le titre « David pas Douillet pour les "tapettes" », cet article permet de bien saisir la pensée de cet ami de Bernadette Chirac avec laquelle il récolte chaque année les pièces jaunes.

 

Son œuvre comprend deux textes fondamentaux : une autobiographie, simplement intitulée « L'Ame du conquérant », et un essai au titre beigbederien, « 110% », dans lequel il donne 18 clés pour devenir un champion de la vie.

Les citations que notre confrère a sorties des deux ouvrages s'organisent autour de deux grands thèmes. Tout d'abord la place des femmes dans la société. David Douillet aimerait bien les voir retourner à leurs foyers et à leurs fourneaux, qu'elles n'auraient jamais dû quitter :

« J'ai une authentique admiration pour les femmes qui vouent leur vie aux leurs ». Il faut dire que pour lui « c'est la mère qui a dans ses gènes, dans son instinct, cette faculté originelle d'élever les enfants. Si Dieu a donné le don de procréation aux femmes, ce n'est pas hasard ».

Quant à ses consœurs judokettes, elle feraient bien selon lui de quitter les tatamis : « Pour moi, une femme qui se bat au judo ou dans une autre discipline, ce n'est pas quelque chose de naturel, de valorisant. »

 

Après ces fortes déclarations, il se croit obligé de préciser : « On dit que je suis misogyne. Mais tous les hommes le sont. Sauf les tapettes. » Ça c'est viril ! Il a tenté de se rattraper - après tout les homos votent aussi - en expliquant que les « tapettes » étaient dans son esprit « les hommes qui ne s'assumaient pas »...

Second thème de réflexion, le travail, et là, tenez-vous bien : ce n'est pas jusqu'à 65, pas jusqu'à 70, pas jusqu'à 75 ans qu'il va falloir travailler... mais jusqu'au bout, comme autrefois : « On travaillait plus dur et surtout plus longtemps, du plus jeune au grand âge, et du lever au coucher du soleil, hormis le jour du Seigneur. » C'est le travailler plus et tout le temps! Mais est-il bien cohérent avec lui-même? Lors de son élection en octobre, il déclarait sur i-Télé : « Les électeurs ont compris qu'ils avaient affaire à quelqu'un qui veut s'investir à 100% et qui va être en permanence sur le terrain ». Seulement 100% ? 110%, ce serait mieux.

 

C'est avec des théories de ce genre que des femmes se retrouvent totalement à la merci d'hommes violents ! Notre asso ne risque pas d'être sans travail si l'exemple vient d'en haut !

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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 18:02

François Morel s'exprime sur France Inter, au sujet du Sourire d'Anne Sinclair (épouse de DSK) : link

 

 

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 16:42

La LDH (ligue des droits de l'homme)  soutient le film Au revoir de Mohammad Rasoulof

Sortie en salles : le 7 septembre 2011

<!--[if !vml]--><!--[endif]-->La Ligue des droits de l’Homme soutient le film Au revoir, du réalisateur iranien Mohammad Rasoulof.

Etre un défenseur des droits de l’Homme n’est pas facile tous les jours. Ce film nous montre le sort qui est réservé en Iran à ceux qui osent mener ce combat. Une jeune femme avocate (admirable, Leyla Zareh) à qui on a retiré sa licence d’exercer, est enceinte de quelques mois. Elle vit seule car son mari journaliste vit dans la clandestinité. Traquée par les autorités, se sentant étrangère et surtout sans avenir dans son propre pays, elle décide de fuir... Ce film nous montre son combat pour avorter et pour obtenir le visa qui lui permettra de partir. Nous voyons combien le régime iranien traite les femmes en mineures : pour toute démarche l’autorisation ou la présence du mari est demandée, mais quelques billets discrètement glissés font oublier son absence. Outre cette corruption qui se généralise, nous voyons aussi comment ce régime pervertit les rapports humains, où la suspicion est omniprésente et la solidarité de plus en plus absente. Ce film ne se veut pas politique mais tout dénonce le régime iranien, qui n’hésite pas à condamner ses réalisateurs de talents, et qu’importe que ce film ait obtenu le prix de la mise en scène au festival de Cannes 2011 dans la catégorie « Un certain regard ». Ce sera sans doute un handicap supplémentaire pour sa sortie en Iran. Un regard d’autant plus indispensable sur l’Iran.

Mohammad Rasoulof a été arrêté et inculpé en 2010 pour « actes et propagande hostiles à la République Islamique d’Iran ». Il a été condamné, avec Jafar Panahi, à six ans de prison et à vingt ans d’interdiction de tourner et de quitter l’Iran. Libéré en attendant le jugement de son appel, il parvient à tourner Au revoir (Bé Omid É Didar) dans des conditions semi-clandestines. Mohammad Rasoulof est actuellement dans l’attente d’un nouveau verdict. Il risque de retourner six ans en prison.

Visionnez la bande annonce : http://www.prettypictures.fr/n_actualites.php

 

 

Film, 2011

1h44

Réalisation, scénario, production : Mohammad Rasoulof

Producteurs exécutifs : Rozita Hendijanian Dariuosh Ebadi

Distribution : Pretty Pictures

Sortie : 7 septembre 2011

Organisation de projections-débats

Liste des villes où Au revoir devrait être programmé en sortie nationale : Paris (douze salles intramuros), Bordeaux, Nantes, Toulouse, Caen, Rouen, Clermont-Ferrand, Lille, Mulhouse, Nancy, Besançon, Aix-en-Provence, Nîmes, Rennes, Valence, Tours, Angers, Montpellier, Marseille, Lyon, Orléans, Amiens, Grenoble, Dijon, Nice, Toulon, Strasbourg.

Les sections de la LDH intéressées sont invitées à se rapprocher directement des salles de cinéma.

Pour proposer des projections dans les villes non encore programmées, merci de contacter le distributeur Pretty Pictures : info@prettypictures.fr

 

CONTACT pour les projections-débats :

Pretty Pictures

Amandine Dayre

100 rue de la Folie Méricourt

75011 Paris

tél : 01 43 14 10 00

info@prettypictures.fr

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 12:05
Voici le ressenti, banal je pense, d'une fille violée. C'est un témoignage. Je n'ai pas la prétention de me sentir porte-parole de qui que ce soit. C'est juste le sentiment que j'ai, qui pourra peut-être vous aider à comprendre pourquoi le viol est encore un sujet tabou et que les victimes ne portent plainte que dans 10% des cas.

Violée par un ami d'amis d'amis, dans une grande maison

J'y pensais depuis l'affaire DSK sans oser, et votre article [« L'affaire DSK libère la parole des femmes mais pas les plaintes », ndlr] m'a fait sauter le pas.
Je suis une toute nouvelle riveraine. Je n'avais jusqu'ici jamais écrit pour Rue89, que ce soit des commentaires ou des articles. Je suis journaliste, j'ai presque 30 ans. Comme des milliers de gens chaque année, hommes et femmes, en France, des dizaines chaque jour, j'ai été violée. C'est à dire qu'un homme a pénétré mon corps alors que je ne le voulais pas. C'était en 2007, au cours d'une année à l'étranger en Amérique du Sud. Une soirée dans une grande maison. Un ami d'amis d'amis.
Comme la plupart des gens dans ce cas-là, je n'ai pas porté plainte. Pourquoi ? D'abord, parce que j'étais détruite. Les conséquences d'un viol sur la personnalité sont douloureuses et tenaces.

Se laver, encore et encore

Pourquoi je lui ai pas foutu un coup de pied dans les couilles, bordel ? Pourquoi j'ai pas crié ? Quelle conne !
La réaction physique est immédiate. La douche ! Se laver, encore et encore. Trois fois par jour. L'objectif est clair : enlever les traces, frotter, nettoyer, oublier ce qui s'est passé. Mais le sentiment étrange de se sentir sale reste quand même omniprésent. Mon corps me dégoûte, je voudrais m'en séparer. Il me met trop mal à l'aise.
Dépression. Je ne mange plus, je n'arrive plus à me regarder dans la glace, je suis moche. A ce stade, il n'y a aucun mot à mettre sur ce mal-être. Le mot « viol » ne vient pas forcément à l'esprit. C'est le silence, la honte et la boule au ventre qui s'imposent. Le sentiment d'être une dépravée qui a laissé son corps à n'importe qui, d'être une moins que rien qui s'est laissé faire sans rien dire, d'être faible.
Mais surtout ne pas en parler, à personne. Ça va passer.

Et si je l'avais un peu voulu, aussi ?

Et les images reviennent, violemment. J'aurais pu le frapper là, et à tel moment. Comment je n'ai pas anticipé ? Je lui avais dit que je ne voulais pas. Mais il a insisté. Il a peut-être cru que je le draguais. Je lui avais souri en arrivant, peut-être. Ça s'est passé tellement rapidement, j'ai rien compris.
C'était un ami d'amis d'amis, je ne le connaissais pas il y a trois heures. Il m'avait coincée dans un endroit isolé. Je me rappelle m'être dit : « Si je refuse, il va me frapper ou me faire mal. » Il avait cette emprise physique, cette menace, je sentais bien que j'étais devenue une chose, un objet, je ne voyais pas d'échappatoire.
J'ai voulu oublier, mais le film est repassé devant mes yeux. Et insidieusement, tout doucement, j'en étais convaincue : le coupable, c'était moi. J'ai rien fait, j'en étais incapable, comme si j'avais plus la maîtrise de mes muscles. « Et si je l'avais pas un peu voulu, aussi ? », c'est ce que j'ai fini par penser. J'en devenais folle, honteuse.

Le mal-être de ne plus assumer sa sexualité

Après coup, après deux ans de psychothérapie aussi, je le vois comme un instinct de survie. En danger, le corps s'est séparé de l'esprit. J'ai voulu faire abstraction, me faire passer pour morte pendant quelques secondes.
C'est un peu comme si on m'avait braquée dans la rue pour mon portefeuille. Par peur de représailles, j'aurais donné ma carte de crédit sans hésiter, en me disant que je serais au moins rentrée sauve. Là, j'ai sacrifié mon vagin, pensant réussir à me sauver moi-même. J'ai eu du mal à me récupérer.
De ce mal-être physique, c'est un mal-être plus profond qui s'installe. Celui ne plus assumer sa sexualité et donc sa féminité. Pendant des années, la sexualité me dégoûtait, je refusais d'être une femme. Mettre des talons, me maquiller, bien m'habiller, c'est être une « pute ».

Une blessure profonde à surveiller de près

Pas question non plus de regarder un garçon dans les yeux, de lui sourire. Je pensais ça de moi, pas des autres femmes que j'admirais d'assumer aussi fièrement leur féminité.
Aujourd'hui, tout doucement, je réapprends le plaisir de séduire, de me faire belle, sans avoir le sentiment que c'est un appel à la séduction, que c'est mal. Sentir le regard des hommes sans le prendre comme une menace mais comme un compliment.
Faire l'amour avec confiance et plaisir, je pensais plus que c'était possible. Même s'il m'a enlevé pour toujours l'insouciance de complètement s'abandonner au désir, le salaud. Maintenant, ce viol reste pour moi une cicatrice. J'y repense régulièrement mais comme une guerre passée, une blessure profonde qu'il faut toujours surveiller de près.

Un psy en CDI

Pourquoi ne pas avoir porté plainte ? Parce que c'était extrêmement compliqué à l'étranger. Sur le moment, le consulat m'a conseillé de ne pas bouger. Parce que je ressentais aussi ce regard méprisant, confirmé aujourd'hui par certains qui l'affirment haut et fort, et dont je me suis longtemps persuadée moi-même. « Y a pas mort d'homme. » C'est juste une très mauvaise expérience.
Et maintenant ? Trop dur, trop pénible. J'ai mis trop de temps à m'en remettre. La honte, ensuite, d'exposer son intimité. Et puis savoir qu'on va remettre en doute tout ce que je dis alors que cette histoire m'a fait moi-même perdre toute confiance, ça pourrait me détruire à nouveau.
En plus, il va falloir donner des preuves, écarter les cuisses. Ça veut dire quoi concrètement ? Déjà que j'ai eu du mal à réassumer mon corps, alors le dévoiler à tout le monde…
Et lui ? Qu'est-ce qu'il dirait ? Sûrement que j'étais consentante, que c'était il y a longtemps, que c'était qu'un coup comme ça, pas besoin d'en faire un drame. Et je devrais justifier que je ne suis ni une fille facile, ni une petite mijaurée, ni une naïve trop sensible, ni même une allumeuse, une chaudasse, une salope… J'aurais plus qu'à réengager mon psy, en CDI cette fois.

Je n'ai plus assez de forces pour convaincre un tribunal

J'aimerais bien le revoir cet homme. Lui foutre un et même plusieurs bons coups de pieds dans les couilles maintenant, en face à face, ça me ferait sincèrement plaisir. Mais j'ai pas la force d'affronter un tribunal et tous ces regards pour me demander si je n'étais pas consentante, si je ne l'avais pas cherché un peu.
Je sais que toutes ces questions seraient légitiment posées devant un tribunal, mais j'ai déjà assez lutté contre moi-même, assez gâché de mouchoirs chez le psy pour me convaincre que j'étais victime et que ce qui s'est passé est grave, j'ai plus assez de forces pour convaincre un tribunal et des mentalités.
Autour de moi, peu de personnes connaissent mon histoire. Personne, dans mes amis, ne se doutera que je puisse être l'auteure de ce témoignage. Parce que ça ne se voit pas sur mon front ! Pour eux, je suis juste une fille qui sort d'une longue déprime, qui est beaucoup plus jolie épanouie, et qui va très bien maintenant. Je fais de mon mieux pour que ça le reste.
Laure_TA est un pseudonyme.
Photo : une affiche déchirée représentant une femme, en décembre 1997 (Olivier Culmann/Tendance floue).

A

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 10:57

Article-T-l-g.-06-07-2011.jpgArticle OF 06 07 2011

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 16:37

Ouest – France du 24 juin 2011



Les femmes sont moins "

bien payées car ...

L'origine de l'inégalité salariale homme femme a enfin trouvé son ori­gine. C'est le patron d'une des plus importantes fédérations patronales de Nouvelle-Zélande qui l'a découverte. Les femmes sont moins payées que les hommes car" une fois par mois elles ne se sentent pas bien» et sont par conséquent absentes. Et de ren­chérir: " Elles ont en plus des enfants et elles doivent prendre des jours de congé pour s'occuper d'eux. » Ces paroles ont provoqué une vague d'in­dignations dans le pays. Qui· mérite d'être relayée chez nous ...

 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 13:41
Le Slam au service des femmes!
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