" Abus et dérapage" est le titre de la vidéo réalisée par des lycéens de St Joseph traitant du viol. Cette vidéo a été primée!
L'abri côtier-Urgences femmes a participé à cette réalisation.
Cliquer sur link en début d'article.....
Bravo à ces jeunes lycéennes!
Merci au « Canard enchaîné » d'avoir lu pour nous les ouvrages publiés par le judoka et aujourd'hui député UMP des Yvelines, David Douillet. Sous le titre « David pas Douillet pour les "tapettes" », cet article permet de bien saisir la pensée de cet ami de Bernadette Chirac avec laquelle il récolte chaque année les pièces jaunes.
Son œuvre comprend deux textes fondamentaux : une autobiographie, simplement intitulée « L'Ame du conquérant », et un essai au titre beigbederien, « 110% », dans lequel il donne 18 clés pour devenir un champion de la vie.
Les citations que notre confrère a sorties des deux ouvrages s'organisent autour de deux grands thèmes. Tout d'abord la place des femmes dans la société. David Douillet aimerait bien les voir retourner à leurs foyers et à leurs fourneaux, qu'elles n'auraient jamais dû quitter :
« J'ai une authentique admiration pour les femmes qui vouent leur vie aux leurs ». Il faut dire que pour lui « c'est la mère qui a dans ses gènes, dans son instinct, cette faculté originelle d'élever les enfants. Si Dieu a donné le don de procréation aux femmes, ce n'est pas hasard ».
Quant à ses consœurs judokettes, elle feraient bien selon lui de quitter les tatamis : « Pour moi, une femme qui se bat au judo ou dans une autre discipline, ce n'est pas quelque chose de naturel, de valorisant. »
Après ces fortes déclarations, il se croit obligé de préciser : « On dit que je suis misogyne. Mais tous les hommes le sont. Sauf les tapettes. » Ça c'est viril ! Il a tenté de se rattraper - après tout les homos votent aussi - en expliquant que les « tapettes » étaient dans son esprit « les hommes qui ne s'assumaient pas »...
Second thème de réflexion, le travail, et là, tenez-vous bien : ce n'est pas jusqu'à 65, pas jusqu'à 70, pas jusqu'à 75 ans qu'il va falloir travailler... mais jusqu'au bout, comme autrefois : « On travaillait plus dur et surtout plus longtemps, du plus jeune au grand âge, et du lever au coucher du soleil, hormis le jour du Seigneur. » C'est le travailler plus et tout le temps! Mais est-il bien cohérent avec lui-même? Lors de son élection en octobre, il déclarait sur i-Télé : « Les électeurs ont compris qu'ils avaient affaire à quelqu'un qui veut s'investir à 100% et qui va être en permanence sur le terrain ». Seulement 100% ? 110%, ce serait mieux.
C'est avec des théories de ce genre que des femmes se retrouvent totalement à la merci d'hommes violents ! Notre asso ne risque pas d'être sans travail si l'exemple vient d'en haut !
François Morel s'exprime sur France Inter, au sujet du Sourire d'Anne Sinclair (épouse de DSK) : link
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La LDH (ligue des droits de l'homme) soutient le film Au revoir de Mohammad Rasoulof
Sortie en salles : le 7 septembre 2011
<!--[if !vml]--><!--[endif]-->La Ligue des droits de lHomme soutient le film Au revoir, du réalisateur iranien Mohammad Rasoulof.
Etre un défenseur des droits de lHomme nest pas facile tous les jours. Ce film nous montre le sort qui est réservé en Iran à ceux qui osent mener ce combat. Une jeune femme avocate (admirable, Leyla Zareh) à qui on a retiré sa licence dexercer, est enceinte de quelques mois. Elle vit seule car son mari journaliste vit dans la clandestinité. Traquée par les autorités, se sentant étrangère et surtout sans avenir dans son propre pays, elle décide de fuir... Ce film nous montre son combat pour avorter et pour obtenir le visa qui lui permettra de partir. Nous voyons combien le régime iranien traite les femmes en mineures : pour toute démarche lautorisation ou la présence du mari est demandée, mais quelques billets discrètement glissés font oublier son absence. Outre cette corruption qui se généralise, nous voyons aussi comment ce régime pervertit les rapports humains, où la suspicion est omniprésente et la solidarité de plus en plus absente. Ce film ne se veut pas politique mais tout dénonce le régime iranien, qui nhésite pas à condamner ses réalisateurs de talents, et quimporte que ce film ait obtenu le prix de la mise en scène au festival de Cannes 2011 dans la catégorie « Un certain regard ». Ce sera sans doute un handicap supplémentaire pour sa sortie en Iran. Un regard dautant plus indispensable sur lIran.
Mohammad Rasoulof a été arrêté et inculpé en 2010 pour « actes et propagande hostiles à la République Islamique dIran ». Il a été condamné, avec Jafar Panahi, à six ans de prison et à vingt ans dinterdiction de tourner et de quitter lIran. Libéré en attendant le jugement de son appel, il parvient à tourner Au revoir (Bé Omid É Didar) dans des conditions semi-clandestines. Mohammad Rasoulof est actuellement dans lattente dun nouveau verdict. Il risque de retourner six ans en prison.
Visionnez la bande annonce : http://www.prettypictures.fr/n_actualites.php
Film, 2011
1h44
Réalisation, scénario, production : Mohammad Rasoulof
Producteurs exécutifs : Rozita Hendijanian Dariuosh Ebadi
Distribution : Pretty Pictures
Sortie : 7 septembre 2011
Organisation de projections-débats
Liste des villes où Au revoir devrait être programmé en sortie nationale : Paris (douze salles intramuros), Bordeaux, Nantes, Toulouse, Caen, Rouen, Clermont-Ferrand, Lille, Mulhouse, Nancy, Besançon, Aix-en-Provence, Nîmes, Rennes, Valence, Tours, Angers, Montpellier, Marseille, Lyon, Orléans, Amiens, Grenoble, Dijon, Nice, Toulon, Strasbourg.
Les sections de la LDH intéressées sont invitées à se rapprocher directement des salles de cinéma.
Pour proposer des projections dans les villes non encore programmées, merci de contacter le distributeur Pretty Pictures : info@prettypictures.fr
CONTACT pour les projections-débats :
Pretty Pictures
Amandine Dayre
100 rue de la Folie Méricourt
75011 Paris
tél : 01 43 14 10 00
info@prettypictures.fr
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Ouest – France du 24 juin 2011
Les femmes sont moins "
bien payées car ...
L'origine de l'inégalité salariale homme femme a enfin trouvé son origine. C'est le patron d'une des plus importantes fédérations patronales de Nouvelle-Zélande qui l'a découverte. Les femmes sont moins payées que les hommes car" une fois par mois elles ne se sentent pas bien» et sont par conséquent absentes. Et de renchérir: " Elles ont en plus des enfants et elles doivent prendre des jours de congé pour s'occuper d'eux. » Ces paroles ont provoqué une vague d'indignations dans le pays. Qui· mérite d'être relayée chez nous ...