L’Assemblée générale des Nations unies en 1993 en donne la définition suivante :
« Il s’agit de tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée."
On peut distinguer six formes de violences : verbales, psychologiques, physiques, sexuelles, économiques et administratives. Il y a une volonté de destruction de l’autre, les auteurs de violence considèrent généralement les femmes comme des êtres inférieurs.
Les pressions psychologiques comprennent :
Les violences psychologiques et verbales répétées sont aussi destructrices que les agressions physiques.
La famille est majoritairement le lieu où s’exerce cette violence. En France, un tiers des femmes sont encore victimes de la violence de leur ancien mari ou ancien compagnon, surtout lorsqu’elles ont eu avec eux des enfants. Les femmes aux revenus les plus faibles, celles âgées de moins de 45 ans, et celles résidant dans de grandes agglomérations sont les plus touchées.
Les conséquences sur la santé sont nombreuses autant que désastreuses. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les femmes victimes de violences conjugales perdent entre une et quatre années de vie en bonne santé. Dépenses d’hospitalisation, consommation d’alcool et de produits psychotropes, stress post-traumatique sont en cause.
Nicole B
d’après un article http://www.mutualite.fr/L-actualite/Sante/Violences-faites-aux-femmes-un-grave-probleme-de-sante-publique
Mettons-nous d’accord sur un fait essentiel : qu’est-ce-que le féminisme ? Le féminisme est depuis des siècles la revendication de l’égalité entre les hommes et les femmes. Or cette égalité n’existe toujours pas.
Par exemple les femmes perçoivent :
- 27 % de moins de salaires que les hommes à qualification égale
- 600 € de moins pour leur retraite
D’autre part, 10.5 % seulement des femmes occupent des postes à responsabilité dans les entreprises cotées en bourse.
Par semaine, elles passent 18 h de plus que leurs partenaires à effectuer des tâches domestiques non rémunérées.
Dans le domaine de la représentation politique :
- 14 % des femmes sont maires
- 27 % députées
- 22,13 % sénatrices
L’ensemble de ces exemples, qui ne sont pas exhaustifs, s’inscrit dans un contexte de dévalorisation universelle des femmes qui génère des violences physiques et psychiques. En France une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon et une femme est violée toute les 8 mn.
En conclusion nous pensons que non seulement le combat féministe a un sens mais qu’il devra perdurer encore longtemps soutenu par tous, hommes et femmes.
Réflexions de membres de l’Abri côtier – Urgences femmes Concarneau
Vendredi 1er mars 2013
Programme de l'association Marche en corps :
mardi 5 mars : Les femmes du Bus 678 - projection à la Bobine, Quimperlé
jeudi 7 mars : Les Monologues du Vagin - salle de l'Ellipse à Moëlan sur Mer
vendredi 8 mars : Journée mondiale des Femmes - concert, café-débat, expositions...
samedi 9 mars : départ de la marche entre Quimperlé, ville jumelle de Nara (située dans la zone sahélienne du Mali) et Angers, ville jumelle de Bamako.
Détail du programme avec le lien suivant :
http://marcheencorps.wordpress.com/
Les sans-droits
Aminata n'est plus
Elle s’est empoisonnée
N’avait pas d’autre issue
Pour changer d' destinée
Pour sauver son honneur
Sa famille l'a mariée
Mariée à son violeur
Qui depuis la battait.
Aminata n'est plus
Elle n'avait que seize ans
N'avait pas d'autre issue
Que d' partir les pieds devant
Pour toutes les sans-droits
Toutes les opprimées
Celles qu'ici ou là-bas
Celle qu'on a bâillonnées
Pour celles qui n'ont jamais eu le droit
Que d' baisser la tête
Que celles qui peuvent donner d’ la voix
Déchaînent la tempête
Petite Fatou n'est plus
Car on l'a excisée
De son bas-ventre nu
Le sang s'en est allé
C'est l'organe du plaisir
Qu'il fallait extirper
Mais on l'a fait mourir
Lorsqu'on l'a mutilée
Elle aurait pu grandir
Devenir une femme
Aurait pu s’épanouir
S'il n'y avait eu ce drame.
Madeleine n'est plus
Est morte sous les coups
Etait souvent battue
Mais elle acceptait tout
Depuis bien des années
Elle vivait dans la peur
Chaque jour humiliée
Honteuse de son malheur
Madeleine n'est plus
Son calvaire a pris fin
N'y avait-il d'autre issue ?
Ni d'autres lendemains ?
Claude Michel
Ça ne se voit pas. Et pourtant, les jeunes qui ont vu un parent mettre l’autre en péril sont plongés dans des situations de stress qu’il faut identifier et prendre en compte.
Nadège Séverac, sociologue de la famille vient de publier: "Les enfants exposés à la violence conjugale", un rapport de l’Observatoire national de l’enfance en danger.
Qui sont les enfants évoqués dans ce rapport ? des enfants témoins de violences conjugales. La Convention européenne sur la prévention et la lutte contre la violence considère qu’ils sont des victimes. Ils doivent être protégés et aidés. Voir son père maltraiter sa mère, c’est une forme de maltraitance. Le père est une figure d’attachement, L’enfant, dans une situation de violence conjugale, voit cette figure d’attachement mettre sa mère, son autre figure d’attachement, en péril. Cela le plonge dans un stress profond.
Pourquoi est-ce qu’on ne les considère pas comme enfants maltraités?
La violence conjugale a longtemps été niée ou minimisée : des scènes de ménage, dans la sphère privée, cela ne regardait personne. On disait : « Ce n’est pas si grave ‘ Et l’on pense d’abord à la
maltraitance physique : aux coups, à l’abandon, à l’exploitation des enfants. Mais la plus répandue, c’est la maltraitance psychologique.
Comment l’enfant vit-il ces situations? Comme un stress post-traumatique.
On comprend ce type de stress dans un contexte de guerre, d’attentat, après un accident de voiture, une catastrophe naturelle... On met en place des cellules d’aide psychologique. Mais on ne
comprend pas ce stress quand il est vécu au sein d’une famille. Quand on montre des images de violences conjugales, dans des spots de prévention, par exemple, on voit que les gens sont heurtés.
Cest dur à regarder. Imaginez comment on verrait ces scènes avec les yeux d’un enfant...
Comment réagissent-ils face à ces situations?
Comme tous les enfants maltraite : certains sont terrorisés, inquiets, se replient sur eux ou se montrent agressifs. Il faut s’intéresser à eux à ce qu’ils vivent ; les faire parler, elur parler
et parler avec leurs parents.
À quelles difficultés se heurtent les prises en charge?
Les associations qui accueillent les mères n’ont pas forcément le per sonnel et les moyens de prendre les enfants en charge. Des questions se posent : doit-on maintenir les liens avec le père ou
le mettre à l’écart ? et avec la mère ? Comment demander à ces femmes de protéger le enfants alors qu’elles doivent d’abord se protéger, elles ? Et que peut-on proposer à ces enfants pour
qu’ils se reconstruisent’? Les services sociaux des conseils généraux doivent-ils intervenir? Car on n’est plus seulement dans le cadre des violences conjugales, mais dans celui de la protection
de l’enfance.
Recueilli par Philippe SIMON
sur www.ouest-france.fr
8 février 2013
> > > > > De récentes études le confirment : les femmes ont un champ visuel plus large que
celui des hommes. Elles voient tout ! Cette particularité remonte, parait-il, aux temps préhistoriques ou durant des millénaires, les femmes ont dû tout surveiller dans la grotte (le feu, les
marmots, les prédateurs) pendant que l'homme allait au mammouth, loin du foyer.
> > > > > >
> > > > > > Ce qui explique, au passage, la raison pour laquelle l'homme réussit toujours à retrouver sa tanière alors que la femme est un
peu paumée dès qu'on lui met une carte routière entre les mains. C'est connu.
> > > > > > Ce particularisme peut aussi éclairer une question de société revenue soudain au devant de l'actualité : qui fait le ménage à
la maison ?
> > > > > > L'homme, en raison de la faiblesse de son champ visuel, souffre d'un handicap manifeste. Depuis l'Antiquité, il a dû mettre la main en visière pour regarder au loin l'état de la mer, le vol des oiseaux et le profil des nuages pour son labeur quotidien.
> > > > > > Il a développé une acuité lointaine qui, par ricochet, a réduit son champ visuel périphérique et sa capacité à bien distinguer
certains détails de près.
> > > > > > Ainsi la femme dit à l'homme « tu vois la poussière là " l'homme répond invariablement « de la poussière, où çà ? »
> > > > > > C'est scientifiquement prouvé, l'homme ne voit pas la poussière alors qu'il voit très bien, de loin, la marque de la nouvelle
voiture du voisin, le string de la voisine, comme au temps jadis où il chassait l'antilope.
> > > > > >
> > > > > > Cette étroitesse du champ visuel explique aussi la raison pour laquelle l'homme n'est pas fait pour la vaisselle. 83,67 % des
assiettes ébréchées sont directement en lien avec cette incapacité de l'homme à bien distinguer tous les obstacles angulaires situés entre l'évier et le placard. Bing !
> > > > > > Et souvent la femme doit intervenir (« laisse, je vais le faire moi-même »), consciente de la déficience visuelle de son
descendant de chasseur.
> > > > > >
> > > > > > Ce handicap se vérifie aussi dans le test du frigo. L'homme est capable de trouver des aliments dont il connait le
pré-positionnement dans l'espace, comme les bières ou les glaçons.
> > > > > > En revanche, le test de la plaquette de beurre est implacable. L'homme ouvre le frigo.
Conscient de l'étroitesse de son champ orbital, il regarde à droite, à gauche, en haut, en bas. Mais du coup, il ne pense pas à regarder au milieu, là où justement se trouve la plaquette de
beurre. >
> > > > > > Et ne parlons pas de la machine à laver et de sa programmation réservée à des êtres qui voient de près.
> > > > > > L'homme voit loin et c'est ce qui fait sa puissance.
> > > > > > Alors devant tant d'évidences, peut-être faut-il cesser d'évoquer le machisme ou la fainéantise dans la réticence de l'homme à
faire certaines tâches ménagères au-dessus de ses forces.
> > > > > >
> > > > > > C'est juste une question de champ visuel inadapté à l'étroitesse du territoire domestique. Mais il ne faut pas désespérer :
maintenant que l'homme ne chasse presque plus, son champ visuel va lui aussi s'élargir. Et un jour, il deviendra enfin l'égal de la femme dans la maîtrise des arts ménagers.
> > > > > > Disons dans quelques millénaires