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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 15:31

5 mars 2013 Le Télég-1 v2

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 09:04

 

L’Assemblée générale des Nations unies en 1993 en donne la définition suivante :


« Il s’agit de tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée."


On peut distinguer six formes de violences : verbales, psychologiques, physiques, sexuelles, économiques et administratives. Il y a une volonté de destruction de l’autre, les auteurs de violence considèrent généralement les femmes comme des êtres inférieurs.


Les pressions psychologiques comprennent :


  • les actions de contrôle (exiger de savoir avec qui et où l’on a été, empêcher de rencontrer ou de parler avec des amis ou membres de la famille),
  • d’autorité (imposer des façons de s’habiller, de se coiffer, ou de se comporter en public), l
  • les attitudes de dénigrement, de mépris.


Les violences psychologiques et verbales répétées sont aussi destructrices que les agressions physiques.


La famille est majoritairement le lieu où s’exerce cette violence. En France, un  tiers des femmes sont encore victimes de la violence de leur ancien mari ou ancien compagnon, surtout lorsqu’elles ont eu avec eux des enfants. Les femmes aux revenus les plus faibles, celles âgées de moins de 45 ans, et celles résidant dans de grandes agglomérations sont les plus touchées.


Les conséquences sur la santé sont nombreuses autant que désastreuses. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les femmes victimes de violences conjugales perdent entre une et quatre années de vie en bonne santé. Dépenses d’hospitalisation, consommation d’alcool et de produits psychotropes, stress post-traumatique sont en cause.


Nicole B


d’après un article http://www.mutualite.fr/L-actualite/Sante/Violences-faites-aux-femmes-un-grave-probleme-de-sante-publique

 

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 08:47

 

 

Mettons-nous d’accord sur un fait essentiel : qu’est-ce-que le féminisme ? Le féminisme est depuis des siècles la revendication de l’égalité entre les hommes et les femmes. Or cette égalité n’existe toujours pas.


Par  exemple les femmes perçoivent :


- 27 % de moins de salaires que les hommes à qualification égale


- 600 € de moins pour leur retraite


D’autre part, 10.5 % seulement des femmes occupent des postes à responsabilité dans les entreprises cotées en bourse.


Par semaine, elles passent 18 h de plus que leurs partenaires à effectuer des tâches domestiques non rémunérées.


Dans le domaine de la représentation politique :


- 14 % des femmes sont maires

- 27 % députées

- 22,13 % sénatrices


L’ensemble de ces exemples, qui ne sont pas exhaustifs, s’inscrit dans un contexte de dévalorisation universelle des femmes qui génère des violences physiques et psychiques. En France une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon et une femme est violée toute les 8 mn.


En conclusion nous pensons que non seulement le combat féministe a un sens mais qu’il devra perdurer encore longtemps soutenu par tous, hommes et femmes.

 

Réflexions de membres de l’Abri côtier – Urgences femmes Concarneau

Vendredi 1er mars 2013

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 10:50

 

Programme de l'association Marche en corps :

 

mardi 5 mars : Les femmes du Bus 678 - projection à la Bobine, Quimperlé

 

jeudi 7 mars : Les Monologues du Vagin - salle de l'Ellipse à Moëlan sur Mer

 

vendredi 8 mars : Journée mondiale des Femmes - concert, café-débat, expositions...

 

samedi 9 mars : départ de la marche entre Quimperlé, ville jumelle de Nara (située dans la zone sahélienne du Mali) et Angers, ville jumelle de Bamako.


 

Détail du  programme avec le lien suivant :

 

http://marcheencorps.wordpress.com/

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 10:39

Les sans-droits

 

 

 

Aminata n'est plus

Elle s’est empoisonnée

N’avait pas d’autre issue

Pour changer d' destinée

Pour sauver son honneur

Sa famille l'a mariée

Mariée à son violeur

Qui depuis la battait.

Aminata n'est plus

Elle n'avait que seize ans

N'avait pas d'autre issue

Que d' partir les pieds devant

 

 

Pour toutes les sans-droits

Toutes les opprimées

Celles qu'ici ou là-bas

Celle qu'on a bâillonnées

Pour celles qui n'ont jamais eu le droit

Que d' baisser la tête

Que celles qui peuvent donner d’ la voix

Déchaînent la tempête

 

 

Petite Fatou n'est plus

Car on l'a excisée

De son bas-ventre nu

Le sang s'en est allé

 

 

 

 C'est l'organe du plaisir

Qu'il fallait extirper

Mais on l'a fait mourir

Lorsqu'on l'a mutilée

Elle aurait pu grandir

Devenir une femme

Aurait pu s’épanouir

S'il n'y avait eu ce drame.

 

 

Madeleine n'est plus

Est morte sous les coups

Etait souvent battue

Mais elle acceptait tout

Depuis bien des années

Elle vivait dans la peur

Chaque jour humiliée

Honteuse de son malheur

Madeleine n'est plus

Son calvaire a pris fin

N'y avait-il d'autre issue ?

Ni d'autres lendemains ?

 

 

 

 

 

 

 Claude Michel

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 09:58

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 09:48

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 09:32

FARANDOLE-15-02-2013-v3.jpg

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 17:13


Ça ne se voit pas. Et pourtant, les jeunes qui ont vu un parent mettre l’autre en péril sont plongés dans des situations de stress qu’il faut identifier et prendre en compte.

Nadège Séverac, sociologue de la famille  vient de publier: "Les enfants exposés à la violence conjugale", un rapport de l’Observatoire national de l’enfance en danger.

 

Qui sont les enfants évoqués dans ce rapport ? des enfants témoins de violences conjugales. La Convention européenne sur la prévention et la lutte contre la violence considère qu’ils sont des victimes. Ils doivent être protégés et aidés. Voir son père maltraiter sa mère, c’est une forme de maltraitance. Le père est une figure d’attachement, L’enfant, dans une situation de violence conjugale, voit cette figure d’attachement mettre sa mère, son autre figure d’attachement, en péril. Cela le plonge dans un stress profond.

 

Pourquoi est-ce qu’on ne les considère pas comme enfants maltraités?
La violence conjugale a longtemps été niée ou minimisée : des scènes de ménage, dans la sphère privée, cela ne regardait personne. On disait : « Ce n’est pas si grave ‘ Et l’on pense d’abord à la maltraitance physique : aux coups, à l’abandon, à l’exploitation des enfants. Mais la plus répandue, c’est la maltraitance psychologique.

 

Comment l’enfant vit-il ces situations? Comme un stress post-traumatique.
On comprend ce type de stress dans un contexte de guerre, d’attentat, après un accident de voiture, une catastrophe naturelle... On met en place des cellules d’aide psychologique. Mais on ne comprend pas ce stress quand il est vécu au sein d’une famille. Quand on montre des images de violences conjugales, dans des spots de prévention, par exemple, on voit que les gens sont heurtés. Cest dur à regarder. Imaginez comment on verrait ces scènes avec les yeux d’un enfant...

 

Comment réagissent-ils face à ces situations?
Comme tous les enfants maltraite : certains sont terrorisés, inquiets, se replient sur eux ou se montrent agressifs. Il faut s’intéresser à eux à ce qu’ils vivent ; les faire parler, elur parler et parler avec leurs parents.

 

À quelles difficultés se heurtent les prises en charge?
Les associations qui accueillent les mères n’ont pas forcément le per sonnel et les moyens de prendre les enfants en charge. Des questions se posent : doit-on maintenir les liens avec le père ou le mettre à l’écart ? et avec la mère ? Comment demander à ces femmes de protéger le enfants alors qu’elles doivent d’abord se protéger, elles ? Et que peut-on  proposer à ces enfants pour qu’ils se reconstruisent’? Les services sociaux des conseils généraux doivent-ils intervenir? Car on n’est plus seulement dans le cadre des violences conjugales, mais dans celui de la protection de l’enfance.
Recueilli par Philippe SIMON
sur www.ouest-france.fr
8 février 2013

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 17:00

> > > > > De récentes études le confirment : les femmes ont un champ visuel plus large que celui des hommes. Elles voient tout ! Cette particularité remonte, parait-il, aux temps préhistoriques ou durant des millénaires, les femmes ont dû tout surveiller dans la grotte (le feu, les marmots, les prédateurs) pendant que l'homme allait au mammouth, loin du foyer.
> > > > > >
> > > > > >
Ce qui explique, au passage, la raison pour laquelle l'homme réussit toujours à retrouver sa tanière alors que la femme est un peu paumée dès qu'on lui met une carte routière entre les mains. C'est connu.
> > > > > >
Ce particularisme peut aussi éclairer une question de société revenue soudain au devant de l'actualité : qui fait le ménage à la maison ?
> > > > > >
L'homme, en raison de la faiblesse de son champ visuel, souffre d'un handicap manifeste. Depuis l'Antiquité, il a dû mettre la main en visière pour regarder au loin l'état de la mer, le vol des oiseaux et le profil des nuages pour son labeur quotidien.
> > > > > >
Il a développé une acuité lointaine qui, par ricochet, a réduit son champ visuel périphérique et sa capacité à bien distinguer certains détails de près.
> > > > > >
Ainsi la femme dit à l'homme « tu vois la poussière là " l'homme répond invariablement « de la poussière, où çà ? »
> > > > > >
C'est scientifiquement prouvé, l'homme ne voit pas la poussière alors qu'il voit très bien, de loin, la marque de la nouvelle voiture du voisin, le string de la voisine, comme au temps jadis où il chassait l'antilope.
> > > > > >
> > > > > >
Cette étroitesse du champ visuel explique aussi la raison pour laquelle l'homme n'est pas fait pour la vaisselle. 83,67 % des assiettes ébréchées sont directement en lien avec cette incapacité de l'homme à bien distinguer tous les obstacles angulaires situés entre l'évier et le placard. Bing !
> > > > > >
Et souvent la femme doit intervenir (« laisse, je vais le faire moi-même »), consciente de la déficience visuelle de son descendant de chasseur.
> > > > > >
> > > > > >
Ce handicap se vérifie aussi dans le test du frigo. L'homme est capable de trouver des aliments dont il connait le pré-positionnement dans l'espace, comme les bières ou les glaçons.
> > > > > >
En revanche, le test de la plaquette de beurre est implacable. L'homme ouvre le frigo. Conscient de l'étroitesse de son champ orbital, il regarde à droite, à gauche, en haut, en bas. Mais du coup, il ne pense pas à regarder au milieu, là où justement se trouve la plaquette de beurre.  >
> > > > > >
Et ne parlons pas de la machine à laver et de sa programmation réservée à des êtres qui voient de près.
> > > > > >
L'homme voit loin et c'est ce qui fait sa puissance.
> > > > > >
Alors devant tant d'évidences, peut-être faut-il cesser d'évoquer le machisme ou la fainéantise dans la réticence de l'homme à faire certaines tâches ménagères au-dessus de ses forces.
> > > > > >
> > > > > >
C'est juste une question de champ visuel inadapté à l'étroitesse du territoire domestique. Mais il ne faut pas désespérer : maintenant que l'homme ne chasse presque plus, son champ visuel va lui aussi s'élargir. Et un jour, il deviendra enfin l'égal de la femme dans la maîtrise des arts ménagers.
> > > > > >
Disons dans quelques millénaires



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